Petite histoire des bains…

Les thermes, lieux de mixité sociale faisaient partie intégrante de la vie urbaine romaine, le bain représentait à la fois un luxe et une nécessité et les habitant de l’empire s’y rendaient pour préserver leur hygiène corporelle grâce à des soins complets du corps.
Les premiers thermes apparaissent au 1er siècle av. J.-C. lorsque des particuliers commencent à proposer des bains froids et chauds et parfois des massages mais il faut attendre 19 av. J.-C. pour voir apparaître des endroits pensés pour accueillir un large public avec ceux construits sur l’ordre de Marcus Vipsanius Agrippa, proche conseiller et gendre de l’empereur Auguste, qui après avoir supervisé pour Nîmes les travaux d’adduction de l’eau, fait construire les premiers édifices thermaux à Rome.
Peu à peu, ils se répandent dans toutes les provinces de l’Empire. Le lieu et la pratique deviennent caractéristiques de la culture romaine et même les villes les plus modestes ont leurs bains. Il arrive même que de riches citoyens fassent construire des thermes luxueux qu’ils mettent gratuitement à la disposition du public et dès le 1er siècle, les premiers empereurs romains s’approprient cette pratique et font construire de grands thermes, à Rome et dans les provinces, dont l’accès est gratuit et ouvert à tous, considérés comme un cadeau de l’empereur à son peuple. Ils accueillent toutes les couches de la population, riches, pauvres, libres ou esclaves, y compris les étrangers et constituent, avec les jeux du cirque, l’une des principales sources de loisirs de l’empire.

Plan des thermes de Caracalla, inaugurés à Rome en 216 ap. J.-C. En plus des équipements concernant directement les bains, ce complexe proposait des activités variées. Bâtis sur une superficie de plus de onze hectares, ils pouvaient accueillir 1600 baigneurs et intégraient 64 citernes de 80 000 litres chacune.

Des romains aux maures…

Au IVème siècle après J-C, on recense 856 bains à Rome, dont la plupart sont de dimensions modestes mais dont certains rivalisent avec la magnificence des dix ou onze thermes impériaux construits, toutes les villes romaines possèdent des bains privés ou publics, certaines comme Trèves, Lutèce, Carthage, Éphèse ou Antioche intègrent des établissements rivalisant en taille et en luxe avec ceux de la ville éternelle.
A la fin de l’empire la culture latine est bien installée sur les bords de la méditérranée et le hammam, aussi appelé bain turc ou bain de vapeur devient le successeur « moderne » des thermes romains.
Cette pratique du bain public qui a traversée les âges nous est toujours accessible à travers des traditions d’hygiène, de confort physique comme mental et de beauté transmises par les pays du Maghreb et du Moyen-Orient.

L’ordre et la propreté ont toujours été essentiels en ces lieux, outre le nettoyage, des préposés y faisaient brûler de l’encens deux fois par jour pour purifier l’air. Dès l’origine le hammam fût fréquenté pour ses bienfaits autant physiques que psychologiques, mais aussi parce qu’il s’agissait d’un point de rencontre apprécié de la population. Aujourd’hui, la pratique demeure encore vivace en de nombreux endroits du Maghreb et tend à se développer en Europe. En France, où le hammam est introduit plus récemment, il ne se compose généralement que d’une seule salle dont la température varie entre 40° et 50°. Il offre toujours la possibilité de vivre un moment de détente agréable pour le corps et l’esprit ; « mens sana in corpore sano » a traversé le temps en passant par l’orient.

Le nom hammam, « حمّام », qui signifie « eau chaude » en arabe, reste en continuité du mot grec « thermos « , qui veut dire chaleur utilisé déjà par les romains…Il s’est développé à la faveur de l’expansion de l’islam, et est basiquement composé de plusieurs salles où la température peut atteindre jusqu’à 50° avec une humidité de 100%. Sur le plan architectural, leur importance respective fût pensée différemment (le frigedarium disparait…), la voûte des plafonds fût abaissée, les lieux se faisant plus petits et plus intimes. Comme dans la Rome antique, La culture arabe amène à création de nombreux établissements disséminés au sein d’une même ville.

 

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